Écrit par : Frédéric VOEGEL

Publication : 17 mai 2018

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On continue notre tour des portraits des supporters. A chacun son histoire et ses anecdotes. Aujourd'hui, présentation de Thomas.

Immense passionné de football et supporter invétéré du Racing depuis tout petit, Thomas a 21 ans. « J’ai été voir mon premier match à la Meinau le 2 octobre 2004 et une défaite (0-2) face à  Nantes. Je suis du genre à ne plus savoir comment j’étais habillé la semaine dernière mais à me rappeler qu’on a gagné (0-1) à Gueugnon en 2006 grâce à Mouloungui. À côté de cette passion, je suis chargé de communication au FC Bâle depuis avril 2016 et CM de FC Basel 1893 FR ».

Cette première à la Meinau, THomas s'en souvient comme si c'était hier. « J’avais un tournoi de foot au Stadium de Colmar ce jour là et j’ai du partir avant le dernier match pour aller en direction de la Meinau avec mon père (j’en ai pleuré 😂) ». Celui qui aime donner de la voix entre amis pour soutenir nos couleurs, est abonné dans le kop depuis l’accession en Ligue 2 de 2016. « Venant de Colmar et n’ayant pas le permis avant, il était difficile de me rendre sur Strasbourg régulièrement ».

Depuis son enfance, supporter le Racing a été une évidence. « Tout petit, le Racing était le club phare de la région. Il allait de soi pour moi d’être à fond derrière cette équipe. Avec du recul, les années CFA2 et CFA ont été une chance pour nous - supporters - d’approcher les joueurs, voir le club évoluer dans la région (Saint-Louis, Illzach, Mulhouse, Colmar... et pleins de matchs en Coupe de France). Abandonner le club qui t’as fait vibrer en Europe quelques années avant était inimaginable. Il est clair que les affiches au stade n’était pas alléchantes mais le fait de voir des rencontres de cinquième division dans un stade de 30.000 places était une belle expérience ».

Au rayon des meilleurs souvenirs, il hésite entre la victoire en Coupe de la Ligue en 2005 et la remuntada pour la montée en National face à Raon l’Étape. Dans le sens inverse, son pire souvenir restera toujours la rétrogradation. Clairement.