On continue notre tour des portraits des supporters. A chacun son histoire et ses anecdotes. Aujourd'hui, présentation de Markus.

Markus est allemand et sa passion pour le Racing a commencé en 1996. « J’ai pris mon premier abonnement lors de la saison 2000/2001 et bien sûr dans le kop, là où l’ambiance est la meilleure afin d'encourager et d’être derrière l’équipe. J’ai vite appris les chants même si au début je ne comprenais pas chaque mot ». Alors quand le Racing est tombé en championnat de National pour la saison 2010/2011, la question « je reprends ou pas mon abonnement ? » ne s’est pas posée. « Dès que les abonnements ont été en vente, je suis vite allé à la boutique et j’ai acheté ma carte qui avait le numéro 1 ».

A l'image de ses compatriotes dans ces clubs au destin similaire à celui du Racing, Markus affiche sa fidélite aux Bleus. « C’est facile de se dire supporter quand tout va bien pour le club mais c’est plus important d’être là quand tout va mal et de soutenir son équipe en chantant encore plus fort et ne pas siffler les joueurs sans raison ». Contrairement à d'autres supporters, son meilleur souvenir n'est pas une victoire ou une montée mais un événement vital. « Mon meilleur moment date de 2011 quand j’ai appris que le Racing n’allait pas être dissout ». Au rayon des bons moment, s'en suivent forcément les matchs importants pour la remontée à Épinal puis à Belfort, ou encore Paris en 2005.

Dans la catégorie de ses pires moments, il se souvient « de 2013 à Auxerre, le Racing a joué contre la deuxième équipe. Le match ne s’est pas déroulé au stade mais à côté, sur un autre terrain. Nous étions peut-être 120 spectateurs et nous pouvions voir le stade où nous avions joué avant devant 20000 personnes » ou encore « lors de la saison 2008/2009 lorsque le Racing a failli remonter en première division mais Lens a marqué contre son camp et a permis à Boulogne de prendre la place pour la remontée tant attendu ».

Mais alors, qu'est ce qui a poussé cet Allemand à traverser le Rhin. « On habite en Allemagne. Ma femme est originaire de Chaumont et travaille à Strasbourg. Avant notre mariage, j'habitais à Frankfurt et supportais l'Eintracht Frankfurt depuis ma jeunesse. Mais tous les matchs à domicile étaient pour moi un match à l'extérieur car je devais parcourir plus de 220 km aller. J'y allais du coup pour la journée. Dans une famille, le plus important est de profiter du temps ensemble. C'est comme ça que j'ai cherché une autre possibilité de supporter un club et chanter avec le kop. Et puis à force je parle de mieux en mieux français (rires) ! ».

Avec sa fille Eva

Markus est également membre d'une association de supporters : « Je suis membre de KCB avec qui j'ai participé à plusieurs déplacements la saison passée : Lens, Reims, Sochaux, Dijon, ... J'en profite pour les remercier de m'avoir accueilli au sein de leur groupe ! ». Forcément fier du parcours récent du Racing, il attend maintenant avec impatience lors futurs travaux de rénovation de la Meinau et de son kop pour « que l’on puisse chanter et manifester notre joie en toute sécurité quand notre équipe marque ». Un voeux qui sera fortement partagé !