On continue notre tour des portraits des supporters. A chacun son histoire et ses anecdotes. Aujourd'hui, présentation de Jean-Marie.

Sa photo de Marina ne vous avait sûrement pas laissé indifférente. Son auteur n'est autre qu'un supporter du Racing. A 54 ans, Jean-Marie, en Islande sur la photo, est gérant d'une société dans l'alimentaire, marié et a une fille de 25 ans. Originaire de Huningue, il a d'abord joué au foot à l'AS Huningue. « Mon premier entraineur était le papa de Damien Ott ». Direction ensuite au FC Saint-Louis en juniors DH avec qui il réalisera l'exploit de battre le Racing qui comptait des futurs pros dans ses rangs.

Cet exploit ne remettra pas en cause sa volonté d'aller voir les Bleus à al Meinau. « La première fois que je suis venu à la Meinau, ça devait être fin des années 70, juste avant le titre. C'est à partir du moment où je suis venu étudier à Strasbourg (IECS) en 1982, que je me suis rendu plus souvent à la Meinau. Avant en tant qu'haut-rhinois, on hésitait entre Sochaux où il y avait plein d'alsaciens, le FC Bâle où j'ai suivi mes premiers matches de Coupe d'Europe et le Racing. Par contre, je n'ai jamais été supporter du FC Mulhouse (sauf des sections basket et hand) ».

Au fil des semaines dans la capitale alsacienne pour ses études, son cœur a définitivement basculé. « Je suis vraiment devenu supporter du Racing durant ma période étudiante. Peut-être aussi parce que petit, j'étais supporter de l'OM et que le Racing c'était l'OM de l'Est avec toutes ces histoires en coulisses, ces hauts et ses bas sur le terrain, de la Coupe d'Europe à la Division 2, puis le dépôt de bilan et maintenant le retour en Ligue 1 ». Après sa carrière de joueur, Jean-Marie a œuvré ensuite avec le sifflet. « Je n'ai jamais été abonné tout simplement parce qu'en tant qu'arbitre puis observateur d'arbitre, je fais partie de cette catégorie de privilégiés qui passent par le guichet ayant-droits. Donc ma place, c'est un peu au gré des disponibilités ou des invitations comme cette saison ». Comme beaucoup de supporters, son meilleur souvenir restera à jamais le 4-1 contre Rennes. « Le but de Stephen Keshi ? Un truc de fou ! Ceux qui y étaient s'en souviendront toute leur vie ».

Dans le sens inverse, la période Ginestet-Furlan reste douloureuse. « J'étais très actif sur le stub (Spaetzlemann) et dès que j'ai vu que Ginestet allait reprendre le club, j'ai tout de suite su que ça allait être le fossoyeur du club. Le jour où il a débarqué JPP pour le remplacer par cet usurpateur de Furlan, je savais que c'était mort ». Malgré tout, Jean-Marie a repris goût au Racing et son stade mythique. « Le déplacement du kop, en tribune Ouest, est une vraie réussite. La pelouse a été heureusement changée parce qu'à la sortie de l'hiver, elle était vraiment dans un état indigne de Ligue 1 ».

En tant que photographe de la LAFA, il couvre les matchs de District et de Ligue mais aussi la préparation du Racing (contre Sarre-Union à Oberhausbergen en 2015)

Pour terminer, revenons à son autre activité : la photographie. « C'est mon hobby, sportive pour la LAFA avec des reportages pour leur page Facebook, et de modèles. J'ai shooté plein de jolies filles, dont certaines sont ou ont été les compagnes des joueurs du Racing ». Parmi elles quelques très belles rencontres. « La plus connue est l'ex-candidate à Koh-Lanta qui est devenue Madame Schneiderlin. Une des dernières est la copine au joueur le plus convoité de l'effectif actuel (mais chut ... celà ne nous regarde pas !) ».

Backstage du premier shooting de Camille Sold, madame Schneiderlin