Libéré de son contrat à Fulham, le breton Maxime Le Marchand s’est engagé, ce jeudi, en faveur du RC Strasbourg pour une durée de 2 ans. Il vient, plein d’expériences, renforcé une ligne défensive en manque d’unités.

Né à Saint-Malo, en Bretagne, Maxime Le Marchand, gaucher, est formé à Rennes, où il n’a ni connu la L1, ni Julien Stéphan. Repéré rapidement par les voisins normands, il s’engage du côté du Havre et y fait ses premiers pas en professionnel. Avec grand succès. Un tremplin vers la L1 puisque son aventure normande s’achève en 2015. Direction la Côte d’Azur et le Gym.

Freiné dans son élan

La première saison à Nice se passe plutôt pas mal. Il porte la tunique des aiglons à 26 reprises en championnat et parvient même à inscrire un but, son premier dans l’élite. Mais l’histoire s’arrêtera là. Temporairement, du moins. Freiné par une grosse blessure au genou en 2016-17, alors que Lucien Favre prend les rênes de l’équipe, Maxime Le Marchand ne peut participer qu’à 10 matches avec Nice. Il manquera quasiment la totalité de la phase aller avant d’entamer une campagne de remise en forme physique et réathlétisation. « C’était un joueur rapide, mais avec sa blessure et les années, il a un peu perdu, mais c’est un bon garçon, très sérieux » indiquera même Mathieu Bodmer, ancien coéquipier du breton dans les rangs niçois.

La promenade anglaise

Maxime Le Marchand, c’était un joueur assez compatible avec le Nice de Lucien Favre. Jeu au sol, relances courtes. Un jeu sur mesure pour le malouin. Après trois saisons à Nice, il décide de quitter la promenade des anglais pour rejoindre le territoire outre-manche et son prestigieux football. Direction Londres et Fulham, où les choses ne sont pas aussi belles qu’escomptées. Une saison à 26 matches en Premier League et puis s’en va. Puis seulement 8 la saison suivante, en 2019-20, en deuxième division, suite à la relégation obtenue la saison précédente. Une nouvelle grosse blessure vient freiner ses ambitions. Celle-ci est plus grave, au dos, et l’éloignera des terrains 8 mois. Fin de saison début novembre. Un nouveau coup dur.

La tête à Anvers

En janvier 2021, Le Marchand souhaite reprendre sa marche en avant. A 30 ans, le temps commence à presser. Il est prêté 6 mois en Belgique, au Royal Antwerp, Anvers pour les francophones. Le football est de retour. Positionné aux 3 postes d’une défense à 5, il affectionne le schéma et la philosophie de l’entraîneur, qui privilégie les relances courtes et au sol. Dans son interview de présentation au club d’Anvers, Maxime Le Marchand décrivait sa philosophie de jeu. « Jouer au ballon, repartir de derrière, m’amuser tactiquement et techniquement, je reste un défenseur donc je suis dans l’anticipation, le placement pour récupérer énormément de ballons : tout ce qui est dans l’intelligence de jeu ». Une philosophie qui ressemble de près à celle de son nouveau coach, Julien Stéphan. De quoi, peut-être, compter sur une renfort « sur-mesure » pour le Racing, pour épauler, dans l'axe, Ibrahima Sissoko, Alexander Djiku, Lucas Perrin voire Anthony Caci.