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Après son succès face à Orléans lundi, le Racing devait revenir sur le rectangle vert pour enchaîner une sixième rencontre en dix-huit jours. A Jean Bouin, Eric Marester, Ihsan Sacko, Kader Mangane étaient toujours absents, tout comme Jérémy Grimm (suspendu) et Dimitri Lienard (laissé au repos).

Le Racing débarque au Stade Jean Bouin sur une pelouse refaite. Une bonne nouvelle pour espérer produire du jeu quand on sait que les rugbymens du Stade Français y évoluent. A deux pas du Parc des Princes, l'opposition de ce vendredi n'a malheureusement pas fait autant rêver que celle entre le PSG et le Barça, trois jours auparavant. Dans un stade désert (un peu plus de 6 000 spectateurs seulement), Audoniens et Alsaciens se sont neutralisés. En tribunes comme sur le terrain, où les supporters strasbourgeois avaient le déplacement en nombre comme souvent. C'est malheureusement devenu une habitude ces derniers temps à l'extérieur, une fois de plus hier soir le Racing a ramassé le ballon dans ses filets avant son adversaire. Dans une rencontre qui avait pour but côté strasbourgeois d'être solides en défense, cet objectif majeur partait en fumée avant même le quart de jeu. Sur un beau mouvement côté gauche au départ, le Red Star ouvre le score grâce à une belle reprise de l'ancien caennais Julien Toudic au milieu d'une défense plutôt statique... La suite du match est simple : un Racing qui monopolise le ballon mais pêche dans la dernière passe ou le dernier geste, et un Red Star qui tente de contrer pour doubler la mise. Aucun des deux portiers n'est vraiment inquiété, les quelques frappes tentées à ras de terre sont trop peu dangereuses pour les mettre en danger. A la pause, le score est de 1-0 et un nul semblerait plus logique.

En seconde période, pas grand chose ne change. Le Racing gère toujours le tempo du match, il y a encore du déchet des deux côtés et les situations dangereuses devant les buts se font rares. Mais au fil des minutes, la pression des Strasbourgeois est de plus en plus forte sur le but de Geoffrey Lembet. Abdallah Ndour multiplie les débordements sur son côté gauche, Anthony Gonçalvès en fait de même à droite, tandis que Mayoro Ndoye et Jean-Eudes Aholou font le ménage au milieu pour prendre le dessus sur l'adversaire du soir. Les coups de pieds arrêtés se font plus nombreux et après quelques ajustements venus du banc avec les entrées de Jérémy Blayac et Vincent Gragnic, les Bleus et Blancs vont être récompensés de leurs efforts. Anthony Gonçalvès se ballade sur son côté droit avant d'adresser un centre au deuxième poteau. Baptiste Guillaume, en position délicate pour marquer, remise intelligemment de la tête en direction d'un Stéphane Bahoken, qui peut conclure alors qu'on jouait la 83ème minute. Il était temps ! Le Racing tient son point du nul et on en reste à un 1-1 satisfaisant pour les deux équipes. Et surtout la défense a retrouvé de la solidité ce vendredi.

Les Strasbourgeois peuvent être satisfaits du point pris en région parisienne, avant de recevoir Tours et Clermont la semaine prochaine à la Meinau. D'autant plus qu'aucun concurrent n'a gagné dans les équipes de tête à part Reims, avant les deux derniers matchs de cette journée. Nos Bleus sont donc en position favorable ce matin, à condition de bien aborder les deux prochaines échéances. Celles qui permettraient de dépasser les 42 points, d'assurer le fameux maintien dont on parlait au mois d'août. Il sera peut-être temps de se mettre à rêver ensuite ...

Top 3 :

  • EtoileEtoileEtoile : Abdallah Ndour : En feu sur son côté gauche comme ça arrive sur certains matchs, il a permis à son équipe d'apporter le surnombre et d'amener du danger sur le but audonien pendant une grosse partie du match. Forcément, le jeu a beaucoup penché à gauche.
  • EtoileEtoile : Anthony Gonçalvès : A l'origine de l'égalisation en fin de match, il a comme habituellement apporté un maximum d'énergie dans l'entrejeu. Il vient d'enchaîner deux gros matchs en cinq jours, de bonne augure pour la suite. Sa blessure semble bien loin désormais !
  • Etoile : Stéphane Bahoken : Parce qu'il a marqué tout simplement. Face au manque d'occasions franches, il était difficile d'imaginer une égalisation des Bleus. Il est parvenu à sauver le point du nul pour son équipe.