Vendredi 2 mai 2014, le Racing est en souffrance, recroquevillé devant son but, dans les ultimes minutes de la partie qui l'oppose au Poiré-sur-Vie quand soudain l'arbitre de la rencontre, Mr Quievreux, porte son sifflet à sa bouche pour indiquer aux 22 acteurs la fin du matc. Les joueurs du coach Duguépéroux viennent de signer leur première victoire à l'extérieur de la saison (1-3). Les Strasbourgeois repartent du stade de l'Indonière avec trois points très précieux qui permet d'intensifier leur sprint final dans la course vers le maintien en championnat de National en revenant à trois points du premier non-relégable, Boulogne. Le travail du technicien Strasbourgeois est-il entrain de porter ses fruits ?
Un bon bilan
Le Racing avec Jacky Duguépéroux à sa tête compte un bilan comptable de deux victoires, un nul et deux défaites durant cette période qui s'étale de la 26e à la 31e journée. Les Bleus ont encaissé 7 buts, soit une moyenne 1,40 par match. Le Racing a encaissé au minimum un but à chacune de ses rencontres. A contrario, les Strasbourgeois ont trouvé 8 fois en 5 matchs le chemin des filets adverses, pour une moyenne de 1,6 buts inscrits par rencontre. le Racing a scoré en premier 4 fois dans les défenses adverses, seul la défense de Carquefou, pour le premier match de l'actuel coach du Racing, a gardé sa gage inviolée face aux Bleus. Ces Bleus viennent d'inscrire 3 buts deux fois consécutivement face à Bourg Péronnas et contre le Poiré-sur-Vie, une première.
Animation offensive
Même si les problèmes défensifs persistent, l'attaque retrouve des couleurs. Déchiffrons l'animation offensive des Bleus et l'utilisation de la balle à travers quelques exemples sous Duguépéroux.
Attaque rapide
Une équipe devient vulnérable au moment où elle perd le ballon. A partir de ce postulat, l'animation offensive de l'équipe qui récupère la balle est hyper importante. Dans cet exercice, le RCSA semble privilégier l'attaque rapide à la mode allemande (Bayern de Heynckes), plutôt que des attaques placées avec de forts redoublements de passes (style Barcelonais).
Exemple 1 : Poiré-sur-Vie / Strasbourg
Face au Poiré, sur l'image, l'action se déroule au milieu du terrain. Oliveira est en possession du ballon, ce dernier décale Genghini qui effectue un appel de balle dans son couloir gauche. Ce décalage va étirer le blog équipe du Poiré sur le coté. Genghini va alors effectuer un centre rapide sans contrôle sur le plan suivant. Aux abords de la surface, Mendy pointe le bout de son nez. Ledy plonge plein axe pour marquer le deuxième but du Racing en reprenant victorieusement le centre de la tête. La rapidité de cette enchainement a permis aux Bleus d'obtenir un duel dans la surface de réparation en égalité numérique : deux joueurs Strasbourgeois contre deux joueurs du Poiré.
Exemple 2 : Strasbourg / Bourg Péronnas
Contre Bourg-Péronnas en début de partie, Liénard gagne au duel le ballon et le transmet à Ledy. Ce derrnier oriente le jeu et donne le cuir à Genghini qui effectue un bon appel en profondeur avant de centrer pour Mendy en duel avec un défenseur adverse. Les Bleus, sur cette action, vont toucher le poteau. Cette enchainement rapide va à nouveau étirer le bloc équipe adverse vers le coté et le Racing ne sera pas en infériorité numérique dans la zone de vérité.
Rapidité et simplicité
Une attaque rapide se déclenche le plus souvent à partir d'une récupération au milieu du terrain. Elle comporte un nombre de passe limité (max 4) et se développe à partir d'appels de balle. Le ballon est orienté dans la course du receveur. La rapidité et la simplicité en sont les maitres mots.