Quand j'étais un petit garçon et que mes yeux était émerveillés par le Racing, un entraineur se trouvait déjà à la tête de la maison Bleue. Propulsant mon club de cœur sous les projecteurs de la scène européenne dans des confrontations mythique contre de grandes équipes européennes Glasgow, Milan, Liverpool, ... il avait réussi également à faire vibrer toute une région sur le plan national avec une finale de Coupe de France en 1995 et deux victoires en Coupe de la Ligue en 1997 et 2005.

En me remémorant tous ces bons souvenirs le matin même du premier entrainement des bleus depuis le retour de Mr Duguépéroux en lieu est place de François Keller et en écoutant du bord du terrain le druide Strasbourgeois donner de la voix lors de la séance d'entrainement, expliquer et rappeler aux joueurs que le football est un sport d'équipe, de disponibilité pour le partenaire et d'envie, mon esprit s'est mis à vagabonder et à se souvenir de la patte que Mr Duguépéroux pouvait exercer sur cette ancienne et glorieuse équipe. On dit souvent qu'on peut juger en football de la forme d'un joueur à travers la qualité de sa frappe de balle, je vous propose dans cette article de nous intéresser aux coups-francs qui ont jalonné l'histoire du Racing pendant ses campagnes européennes et de coupe national sous le règne du désormais entraineur du Racing en remontant le temps et en décryptant la tactique Duguépéroux sur coup franc.

2005 : le coup franc victorieux de Devaux en finale de Coupe de la Ligue

Caen

Sur l'image ci-dessous, on nous propose une vue du ciel qui nous permet de bien voir la position des joueurs Strasbourgeois : Pagis à coté du ballon, Johansen et Lacour forment un petit mur et le tireur Devaux se trouve légèrement en arrière plan. Pagis, d'un touché de velour, va légèrement pousser le ballon presque en l'effleurant vers la droite. Le mur formé par Johansen et Lacour va s'écarter : un joueur partant à droite, l'autre à Gauche. Derrière Devaux va envoyer un missile en fin de match sous la barre transversale en plein axe du but gardé par le portier normand Planté. Strasbourg arrachera la Coupe de la Ligue 2005 sur ce coup franc d'environ vingt mètres.

1997 : Strasbourg - Inter de Milan, 8ème de finale de la Coupe UEFA

Inter

Nous sommes au Stade de la Meinau. Le coup franc se trouve en direction de la tribune Ouest. Dacourt et Baticle sont proches du ballon. Plus haut, proche de la surface de réparation, se trouvent Conteh et Zitelli qui vont se placer au abord de la surface de réparation. Sans que Dacourt ne touche la balle, Baticle va faire une talonnade qui servira de décalage à Ismaël. Ce dernier en arrivant lancé va fusiller le gardien de l'inter en dépoussiérant sa lucarne gauche. Par ce coup franc aux alentours des 25 mètres, Ismaël va sans doute inscrire ce soir la l'un des plus beaux coup-francs vu à la Meinau.

1995 : AC Milan - Strasbourg, 16ème de finale de la Coupe UEFA

Milan

Ici face à Milan, au grand Milan AC, nous nous trouvons à 30 mètres du but milanais, légèrement sur la gauche. Mostovoi se trouve près du ballon. Sauzee se trouve derrière lui. Le Tsar russe va légèrement effleurer le ballon pour Sauzee. Ce dernier arrivant lancé va exploser la lucarne gauche du gardien de Milan et inscrire un coup franc d'anthologie.

La patte Duguépéroux

Il ne s'agit ici de comparer les époques précédentes avec l'époque actuel, ni même de comparer les joueurs mais seulement de relever une façon de faire, sur ces trois coup-francs. On peut s'apercevoir qu'il y'a toujours un joueur qui décale le tireur en touchant légèrement le ballon, ensuite, au minimum deux joueurs, vont à chaque fois se placer proche ou dans la surface de réparation adverse en ouvrant des brèches dans le placement défensif de leur adversaire. Espérons qu'on reverra un jour un coup franc de ce style inscrit par le Racing dans un avenir proche. Allez je mets une petite pièce sur Perrin ou Liènard ! Et vous ?