Jacky Duguépéroux (photo : Denis BEYLET)

Il avait toujours déclaré ne vouloir être un frein au développement du Racing et François Keller a tenu parole. La défaite de vendredi face à Amiens aura été celle de trop pour le désormais ex-entraineur des Bleus puisqu'il a demandé à se voir retirer la gestion de l'équipe première.

Un électrochoc ?

Après avoir tant donné pour son club de coeur, François Keller a décidé de se retirer de lui même afin de donner toutes ses chances à l'équipe dans la course au maintien. Si certains doutaient de l'honnêteté et de la parole de l'ancien joueur, ils devront enfin comprendre que François Keller restera à jamais attaché au club, passant ses intérêts personnels au second plan. L'immédiat est maintenant de sauver ce qui peut encore l'être pour espérer un revirement dans la dernière ligne droite. Il faut espérer un électrochoc !

Keller, l'homme de la reconstruction, Duguépéroux, l'homme des titres

Certains diront également que ce changement intervient probablement trop tard. L'avenir nous le dira. Cette démission de François Keller, qui prendra de nouvelles fonctions comme cadre au centre de formation, ouvre la porte à un retour d'un autre ancien de la maison Bleue : Jacky Duguépéroux ! L'entraineur au plus beau palmarès au Racing, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2005, revient sur le devant la scène après une expérience en Tunisie. Sa mission est simple : le maintien. Il sera dès lundi sur les terrains annexes de la Meinau pour son premier entrainement avec le groupe. Lors de sa venue dans notre émission le 17 janvier 2013 (podcast), Jacky Duguépéroux avait déclaré "qu'au Racing, ça a toujours été difficile". La mission qui l'attend ne va le contredire. Présent à de nombreuses reprises dans les travées de la Meinau cette saison, Duguépéroux connait les joueurs et probablement les carences de l'équipe.

Une page s'est tournée

Une page se tourne avec le retrait de François Keller, l'homme de la reconstruction, celui qui avait accepter de reprendre l'équipe sur des ruines, celui qui avait monté une équipe en quelques jours, celui qui avait su rassembler, celui qui avait réussi la double montée CFA2 - CFA et CFA - National, mais malheureusement celui qui n'a pas réussi à maintenir facilement le Racing au troisième échelon national. Le football et le sport de haut de niveau n'acceptent aucun échec. François Keller en avait conscience mais il ne méritait pas une telle sortie après autant de services rendus. L'histoire ne l'oubliera pas, l'histoire ne doit pas l'oublier !