Le kop s'est vidé ...

Plombé par l'ouverture du score d'Amiens suite à une erreur d'appréciation de Donzelot (22'), le Racing ne trouvera jamais la bonne formule pour s'imposer et s'incline (0-1) contre un autre concurrent au maintien. La fin de saison va être longue ...

Après les paroles, les supporters attendaient des actes. Pas et surtout plus d'autre alternative pour un Racing en difficulté ces dernières semaines contre un candidat direct au maintien. Dans une rencontre ouverture où les deux équipes montraient leur envie de bien faire, il faut attendre la 22ème minute de jeu pour voir le premier tournant de la rencontre. Alors que Belhameur amorçait une offensive, ce dernier venait se faire reprendre à l'entrée de la surface. La suite de l'action était alors amienoise. Sur un ballon au centre du terrain, Donzelot  pliait sous le pressing de Pouye qui ne faisait pas prier pour filer au but et mettre une louche au-dessus de Gauclin pour l'ouverture du score, 0-1. Un premier coup dur pour les Bleus qui venaient de perdre Bamba sur blessure quelques secondes avant. Le coup est dur pour les joueurs mais aussi pour un public venu nombreux soutenir son équipe. Le kop, qui chantait depuis 19h30, n'était lui aussi pas récompensé de ses encouragements. Quand les temps sont durent, ça dure. Le Racing mettra quelques minutes à s'en remettre. La réaction des Bleus interviendra à la fin de la première période mais le coup-franc de Lienard, sorti par L'Hostis, ou la tête de Bah sauvé sur sa ligne par un amienois, ne trouvaient pas les filets adverses. Forcément la sortie à la mi-temps s'est faite sous les sifflets …

Tel un piano mal accordé ...

Si les Bleus avaient bien terminé la première mi-temps, ce n'est pas sur le même rythme que la deuxième période est repartie avec une équipe d'Amiens qui a englué le match dans un faux rythme.  Tel un piano mal accordé, le Racing passe de longues minutes à tergiverser, à se trouver, … sans aucune réussite devant. Dans ce néant offensif, seul Sabo et Lienard essayerons de dynamiser un peu le jeu. Forcément, sans idée devant, c'est derrière que le danger arrive. Heureusement pour les Bleus, Grimm aura la bonne idée de sauver la balle du 0-2 à la 65ème minute. Sauver, pour continuer à y croire. Le dernier fait de match ne sera pas sur la pelouse mais dans les tribunes avec un kop qui se vide, les drapeaux et les bâches sont rangés. Les « Keller démission » fusent des tribunes, quelle tristesse. Une tristesse que les Bleus vont traîner pendant de longues semaines à venir. Les carottes sont cuites, la marmitte est pleine, les semaines à venir vont être difficile à vivre ...