Après une carrière à Strasbourg, sauf une année en Angleterre du coté de Fulham, François Keller fait parti aujourd'hui des éducateurs fidèles du Racing. Retour sur presque vingt ans au service des bleus.
Souvenir d'un match contre Manchester City
Pour la plus part des supporters actuels, François Keller est l'entraineur de la réserve du club depuis plusieurs saisons. Mais avant de prendre place sur le banc, il a débuté sa carrière de footballeur au Racing. Présent pendant plusieurs saisons dans le groupe pro, il partira une saison en Angleterre à Fulham, en grande partie grace à l'arrêt Bosman comme il l'avoue sans concession. Le frère de Marc a néanmoins apprécié cette saison de l'autre coté de la Manche en gardant de très bons souvenirs de l'ambiance dans les stades, de l'enthousiame des supporters et de la culture club.
Chargé d'encadrer la réserve
A la fin des années 90, il raccroche les crampons alors qu'il n'a que 26 ans pour prendre l'encadrement de la réserve. Quelques saisons après, il sera en charge à plein temps de l'équipe 2 du club. Même si sa formation est descendue en CFA2 la saison passée, c'est avec tout son coeur et toute son expérience qu'il s'occupe aujourd'hui de ses "enfants", ces gamins de 17 à 20 ans qui seront peut être les cadres de demain. Si la semaine a été marqué par la venue de quatre coréens venus à l'essai dans le cadre du projet d'académie au niveau du centre de formation, il en retient que leur niveau a été bon et qu'il peut être interessant d'avoir des joueurs à potentiel dans les mois à venir. Affaire à suivre.
Politique à long terme
Gestion des hommes mais également éducateur, il prend aujourd'hui beaucoup de plaisir à former les jeunes joueurs au Racing. Optimiste sur l'avenir sportif du Racing, il espère que l'équipe continuera sa remontée au classement, l'apport de jeunes joueurs en équipe une permet également de motiver les troupes. Educateur dans l'âme, il prépare jour après jour les fruits du centre de formation à franchir le palier vers l'équipe professionnelle. Même si il est difficile de trouver un juste équilibre entre investissement à moyen et long terme pour le centre et à court terme pour l'équipe une, le travail jour après jour du centre permet de former un grand nombre de joueur, Kévin Gameiro ou encore Magaye Gueye sont passés par la.
La porte est toujours ouverte
Autre point appréciable pour les anciens joueurs passés par le centre, il laisse aujourd'hui la porte grande ouverte à ceux qui sont passés au jour au centre pour leur donner un coup de main lorsqu'ils sont en difficulté ou au chomage. Et les joueurs le lui rendent bien en n'hésitant pas à passer lors de leurs venues de temps en temps à Strasbourg. Même si sa vocation est de fournir l'équipe première, il prend toujours autant de plaisir à former les jeunes joueurs, toujours avec le coeur !
On remercie une nouvelle fois Jean-Marc Kuentz et François Keller pour nous avoir ouvert les portes du centre de formation lors de notre venue il y a quelques semaines.